Quand on débute en tant que praticien·ne bien-être, on a souvent envie de “bien faire” : proposer plusieurs soins, s’adapter à tous les publics, faire comme ce qu’on a vu ailleurs…
Mais est-ce vraiment utile de multiplier les massages ? Et si, au lieu de faire un catalogue impersonnel, vous construisiez une carte qui vous ressemble vraiment ?
Dans cet article, on vous guide pas à pas pour créer une carte de soin claire, sincère, alignée… et qui donne envie.
Une carte de soin, c’est quoi au fond ?
Ce n’est pas un menu de restaurant, ni une vitrine de toutes vos compétences.
Une carte bien pensée, c’est une porte d’entrée vers votre univers.
Elle doit refléter votre énergie, votre sensibilité, votre posture professionnelle.
Vous êtes le soin. Votre carte n’est qu’un reflet, un support pour l’exprimer.
Proposer ce que vous aimez vraiment… et pas ce que vous “devez” faire
Oubliez les “il faut”
Ce n’est pas parce qu’un massage assis est à la mode que vous devez l’ajouter.
Ce n’est pas parce que d’autres proposent 30 minutes que vous devez couper votre rythme.
Votre carte n’a pas à cocher des cases. Elle doit être vivante et sincère.
Ce qu’on aime faire, on le fait mieux
Un soin qu’on aime pratiquer, ça se ressent : dans la fluidité, la posture, la présence.
Et le client le sent aussi.
Masser avec plaisir, c’est offrir un vrai moment de qualité.
Combien de soins proposer ? Faites simple, mais cohérent
Il n’y a pas de chiffre idéal, mais entre 3 à 5 soins est souvent une bonne base pour démarrer.
Ce qui compte, c’est que chaque soin ait du sens, une intention claire, et qu’il ne soit pas une variante de l’autre.
Mieux vaut peu de soins bien pensés, que beaucoup de choix confus.
Et le réalisme dans tout ça ?
✨ Bien sûr, alignement ne veut pas dire isolement. Il est utile de regarder ce qui se fait autour de vous : styles proposés, durées habituelles, tarifs moyens…
Une mini étude de marché locale peut vous aider à trouver un équilibre entre ce qui vous ressemble, et ce que votre public peut attendre.
Cela ne veut pas dire s’adapter à tout prix, mais ajuster en conscience, pour rester dans une pratique durable et rentable.
Des noms qui parlent… et qui vous ressemblent
Le nom d’un soin n’a pas besoin d’être “original” : il doit simplement évoquer une expérience.
Un bon nom est une invitation : il touche une émotion, une envie, un besoin.
- 🌀 “Massage Ancrage & Lâcher-prise”
- 💧 “Soin Douceur intuitive”
- 🌿 “Voyage sensoriel aux huiles chaudes”
Évitez les noms trop vagues (“massage relaxant n°2”) ou trop techniques.
Comment présenter votre carte ?
PDF à imprimer, support papier, page sur votre site… peu importe le format.
Ce qui compte, c’est que votre carte soit claire, lisible et fidèle à votre univers.
Adaptez le visuel à votre style : couleurs neutres, douces ou vives ? Typo manuscrite ou élégante ?
Tout dépend de votre identité visuelle.
Et les tarifs ?
Il n’y a pas de bon ou mauvais tarif. Il y a le tarif juste pour vous : celui qui vous permet de masser avec sérénité.
- Basez-vous sur la durée, bien sûr
- Mais prenez aussi en compte l’énergie que vous y mettez
- Et votre expérience, vos charges, votre temps de préparation
Vous pouvez même choisir de proposer un seul tarif, ou une durée unique.
S’il y a cohérence, le client comprendra.
Conclusion : ce n’est pas la quantité qui compte, c’est la clarté
Une carte sincère, c’est une carte alignée avec vous.
C’est elle qui attire les bonnes personnes, celles qui vibrent avec votre énergie.
Ne cherchez pas à “faire pro” en ajoutant des soins inutiles. Soyez simple. Soyez clair·e. Soyez vous.