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La relaxation ZEN Shindo
Mystérieuses, confidentielles, à l’apogée de l’esthétisme zen, les vibrations japonaises proposent une relaxation intense dans une atmosphère de méditation.
Une pratique née dans les monastères zen, dans un monastère de Kobe, au Japon. Des bonzes méditent près de sept heures par jour, dans une discipline stricte et un silence complet. Les tensions s’accumulent, tant au niveau du corps que de l’esprit. Les bonzes trouvent dans une technique de relaxation corporelle baptisée shindô, ou « harmonisation des Ki », un moyen de pacification.
En voyage au Japon dans les années 70, Christian Desmarty (décédé en novembre 2007), kinésithérapeute et sophrologue français, découvre cette pratique confidentielle. De retour en France après avoir eu le privilège d’être initié dans ce monastère, il transmet à son tour cette pratique.

au monastère Shofukuji à Kobe.
Le Zen Shindo, c’est quoi ?
À l’instar de la cérémonie du thé où le geste codifié se fait support de la médiation, les vibrations japonaises obéissent à une gestuelle orchestrée au millimètre près. Au fil des 45 minutes de la séance, le praticien enchaîne 25 gestes dans un ordre précis, des pieds à la tête. Le schéma corporel est ainsi entièrement reconstitué au cours de la séance.
Le geste net, le corps droit, les mains souples, le regard concentré, le praticien évolue autour du vibré, très respectueux de son corps qu’il manie au gré des ondes vibratoires, légères secousses, étirements doux, rotations – jamais sans forcer. Tour à tour, les membres sont délicatement soulevés dans différentes mobilisations passives, combinées à des étirements et vibrations pour éliminer les tensions.
Entre chaque série de manipulations, le praticien se déplace autour du vibré, prétexte à une pause pour mieux intégrer le geste précédent. Partant des pieds et remontant par la droite jusque derrière la tête où un temps d’arrêt est marqué, le praticien redescend par le côté gauche et rejoint son point de départ, dessinant ainsi un cercle. « On appelle ce cercle l’amande, ou mandore.
Cela correspond, dans le ressenti, à un espace de sécurité, explique le sophrologue Christian Desmarty. Si le vibreur, pour une raison ou une autre, est amené à s’écarter de ce cercle, le vibré peut le ressentir comme un abandon. Ce cercle instaure la confiance, indispensable au bon lâcher prise du vibré ».
Gestuelle codifiée ne veut cependant pas dire dépersonnalisée, standardisée. Au niveau de l’intensité, de l’amplitude de la vibration, le praticien s’adapte à chaque personne. Beaucoup d’informations passent par le corps.

1976, Kobe à côté d’Osaka au Japon. Dans un monastère, seize bonzes méditent en moyenne six heures et demi par jour.
La discipline est rude, lever à 3h45 du matin, coucher à 21h30. La journée est entièrement consacrée à la méditation (samu), travail qui se fait en état méditatif qui peut être aussi bien la concentration des repas que l’entretien des jardins ou le nettoyage des bâtiments.
La totalité des activités se déroule dans un silence complet.
Deux moyens seulement de faire travailler ses cordes vocales : le matin par le chant des dûtras et le soir, lors de l’entretien avec le maître. Le reste du temps se passe dans le silence à la fois difficile et merveilleux et les jours s’alignent avec ces dures conditions disciplinaires.
Il est bien évident que certaines tensions se créent malgré toute la bonne volonté des membres présents. La parole étant interdite, un seul moyen reste donc pour résoudre ces problèmes, c’est une technique corporelles baptisées au Japon : l’échange (ou harmonisation) des KI.
Moyen très efficace pour amener équilibre, sérénité, détente et harmoniser l’énergie.
C’est le kinésithérapeute et sophrologue Christian DESMARTY qui a introduit la Relaxation Shindo ou Vibrations Japonaises®, en france dans les années 70 après plusieurs séjours au Japon.
Restée longtemps dans l’ombre, cette relaxation est sortie de l’oubli grâce à Bernard SANTERRE, masseur-kinésithérapeute et sophrologue, qui a été l’élève de Christian Desmarty, en l’enseignant pendant plus de 20 ans auprès de ses élèves au sein de l’Institut de Sophrologie de Rennes.
Son attachement à cette méthode permit à celle-ci de ne pas tomber dans l’oubli.
Cet historique est tiré d’un article publié par Christian Desmarty dans la revue Kinésithérapie Scientifique N° 275 en janvier 1989.
C’est Gilles Le Picard et Jean-Marie ROQUET, formé par Bernard SANTERRE, qui aujourd’hui poursuit cette transmission.
Cette pratique est de transmission strictement orale.
Les recherches effectuées dans les différentes bibliothèques et universités au Japon n’ont strictement rien donnés si ce n’est la certaine pratique d’hygiène qui seraient en fait déduites de cette pratique. Les premiers éléments trouvés l’ont été par des missionnaires Portugais au cours de leur séjour au Japon sous le Shogunat des Tokugawa.
Il est utile également de se souvenir que cette pratique était fréquente en Corée. Ce pays fût sous protection chinoise jusqu’en 1894 pour tomber en 1896 sous la domination des russes et des japonais. Ces derniers effectuèrent alors une pression économique et culturelle énorme jusqu’en 1930. Pendant cette période les japonais ont tenté d’imposer la culture nippone aux coréens.
Il est très vraisemblable que la pratique de la relaxation non verbale a fait partie de cette osmose culturelle imposée. Dans quel sens s’est faite cette transmission? Les japonais ont-ils porté à la quintessence une technique venue d’ailleurs comme ils l’ont fait pour le zen? Les coréens ont-ils banalisés un procédé dont ils n’auraient adapté à leur tempérament que la facette pratique du rituel?
L’amalgame entre la relaxation coréenne et la relaxation japonaise est fréquent alors que le déroulement, les stimulations et la dynamique de la séance sont différents. La relaxation coréenne se situe dans un cadre de soins traditionnels, de massage utilisés le plus souvent dans le milieu familial.
Les relaxations japonaises se pratiquent dans un esprit de méditation à l’image de la cérémonie du thé. Leur caractère de rigueur, de beauté et de précision représente pour les japonais, un véritable rituel, un DO.

Les bienfaits du Zen Shindo
Pour le receveur :
On retrouve naturellement tous les bienfaits habituels des techniques de relaxation usant de la parole ou du toucher que cela soit au niveau physiologique ou mental.
Mais la démarche de Christian Desmarty qui s’inspire de la sophrologie est vraiment que l’individu aille à la rencontre ou à la découverte de lui-même. La démarche n’est plus seulement de l’ordre du bien-être mais existentielle. L’originalité de cette technique c’est qu’elle facilite la rencontre avec soi-même dans un cadre sécurisant qui est contenant mais pas maternant. Les vécus, les prises de conscience sont très diverses et décrire par des mots ces expériences est souvent difficile. L’attitude et la qualité d’accompagnement du praticien prendra ici toute son importance.
- Relâchement profond (musculaire et mental)
- Diminution du stress
- Récupération importante (sport)
- Sommeil
- Action sur les viscères
- Prise de conscience importante du corps (schéma corporel)
- Développement sensoriel
- Régulation de l’énergie
- Recentrage
- Apprentissage du lâcher-prise, du silence et de l’intériorisation
Pour le donneur :
- Permet de se recentrer, de se relaxer et de se ressourcer tout en exécutant la séance.
- Outil complémentaire vraiment intéressant pour les professionnels utilisant la parole.
- Les enfants en redemandent !
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Programme de formation Zen Shindo
En respect des articles L6353-1 et suivants du Code du Travail.
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Intitulé de la formation zen shindo : Technique de relaxation japonaise Zen Shindo |
Durée : 4 jours – 28 heures |
Horaires : 9h-12h / 13h-17h (Pause déjeuner 1h) |
Responsable de formation : Gérald Briouze |
Pré requis de la formation – être majeur (pour les mineurs de plus de 16 ans ou personnes sous tutelle autorisation écrite du représentant légal) – s’exprimer correctement en Français à l’oral et à l’écrit |
Public concerné – professionnels du bien-être, de l’esthétique ou de la santé souhaitant faire évoluer leurs compétences – personnes en projet d’orientation ou réorientation professionnelle |
Objectifs pédagogiques Maîtriser les techniques spécifiques du soin Connaître les conditions d’exploitation du soin Savoir vendre et conseiller le soin Savoir accueillir la clientèle |
Déroulement de la formation (les horaires sont susceptibles d’être adaptés en fonction de la progression du groupe) Jour 1 et 2 – Les bases de la méthode – Généralités sur la vibration japonaise. – Acquisition de manœuvres de base simples et naturelles au travers d’une séance s’adressant à la globalité du corps. – Exercices d’assouplissement, de concentration, de respiration, travail sur sa propre assise pour faciliter le massage et éviter les fatigues. – Les conditions matérielles (habillement, local, tables, futon, musique, température…). – Les divers positionnements du receveur et du praticien. – Les limites du champ d’intervention d’une séance bien-être et le rôle du praticien. – Evaluation / débriefing. – Les conditions matérielles (habillement, local, tables, futon, musique, température…). Jour 3 et 4 – Perfectionnement/ Applications spécifiques – Révision des techniques et bilan de leurs intégrations. – Optimisation du maintien corporel (fluidité, assise, présence, distance). – Développement de la dimension relationnelle à soi, à l’autre, au travers de mise en situation supervisée. – Travail de l’adaptabilité et la créativité. – Approfondissement de la communication concernant l’accompagnement par le toucher : écoute, reformulation, communication verbale et non-verbale. – Exercices de sensorialité, de respiration de concentration et travail de la fluidité. – Valorisation de la démarche professionnelle. – Évaluation. Moyens techniques – supports visuels : démonstrations sur modèles et photos, travail en binôme – support écrits : livret pédagogique remis à l’élève |
Suivi des acquis -évaluation pratique avec mise en pratique en fin de session |
Effectif maximum : 6 élèves |